La guilde Blades Of The Sufering Dofus Guilde d ange sur Sumens |
| | Poésies de Maelya | |
| | Auteur | Message |
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maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:11 | |
| LA PLUME
Je rêvassais les yeux posés sur la rivière Dont l'eau coulait rapide à travers les rochers Pure beauté fluide au bruissement léger Fraîcheur à mon regard dans sa douce lumière
Et je laissait ma main pendre tout doucement Dans l'onde bénéfique, portée par le courant Saisissant chaque instant de cette plénitude Pour en faire un joyaux, baume à mes lassitudes
Puis le vent s'est lever amenant les nuages Assombrissant le ciel et son bleu si profond Et soudain sur les flots et suivant leur sillage Une ombre est apparue là dans les tourbillons
J'ai levé mon visage pour y chercher au cieux La frêle silhouette, créature des dieux Il était là, royal, les ailes déployées Flottant fier et léger, et par les vents portés
Les rafales ont soufflé un instant sur le roi Lui prenant une plume, sans arrêter son vol Puis il a disparu en me laissant sans voix Alors que le temps reprenait sa course folle.
Je me suis approchée des eaux de la rivière J'ai attendu longtemps le cadeau éphémère Puis lorsqu'elle est passée, là, au creux de ma main J'ai emporté la plume, de l'oiseau souverain.
Je la conserve encore, parmi mes souvenirs Dans un coffre au trésor où dort mon existence Elle est là brune et sombre, encore chargée d'essence Bien précieux à mon coeur, volé dans un soupir. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:13 | |
| L'enfant
J'étais partie en quête de tant d'espérances J'avais marché longtemps, et loin, vers l'horizon J'avais suivi le vol de tous ces papillons Que les songes façonnent, dans leur luminescence
Et l'espoir plein le coeur, porté en étendard Là main tendue aussi comme autant d'innocence J'ai parcouru le monde, guidée par le hasard Sans savoir que là bas, tout n'était que souffrance
Au détour d'un village, c'est là que j'ai compris Lorsque sur un visage, j'ai croisé l'infâmie Il n'était qu'un enfant et pourtant dans ses yeux Le temps était passé, il était déjà vieux
Et tout autour de nous résonnaient tant de pleurs Dans le silence lourd et les vapeurs de soufre Que mon coeur s'est brisé, a sombré dans le gouffre Ouvert par la souffrance, la guerre et le malheur
J'ai regardé l'enfant qui me tendait la main Dans son regard éteint par autant de misère J'aurai voulu revoir un semblant de lumière Je l'ai pris contre moi, le serrant sur mon sein
Nous sommes restés là, lui et moi sans un mot Puis j'ai sentit son corps se relâcher enfin Une larme est venue à ses yeux toujours clos J'y ai mêlé les miennes, partageant son chagrin
Depuis, il est resté près de moi comme un fils Je l'entend rire, parfois, depuis quelques années Mais il reste distant lorsque de son passé J'évoque là souffrance, les jours de sacrifice
Il n'a jamais pleuré, plus depuis ce jour là Et ses silences lourds ont peuplé nos débats Il reste solitaire, même avec ses amis Et il n'y a qu'à moi que vraiment il sourit
Il y a de l'amour entre nous c'est certains Il est né cette nuit, lorsque j'ai pris sa main Mais il existe un monde où il est prisonnier Un univers trop sombre, où je ne peux aller
Où je vois la lumière, il ne voit que la mort Ses rêves sont peuplés de fantômes, qui le hantent De monstres sans visage où de l'enfer de Dante Je ne peux que l'aimer pour le rendre plus fort
Alors je vis mes jours en le regardant être Il était l'innocence et on lui a volé Il avait une enfance, et on l'a saccagée Et moi, mes espérances se sont envolées
Souvent je rêves encore à tous ces papillons Qui peuplaient tous mes songes de luminescence Quand ils se sont enfuis avec mon insouciance J'ai cessé de chercher plus loin que l'horizon
Et ma route d'espoir a pris une autre voie Quand j'ai voulu le suivre, sur son chemin de croix Et souvent mon regard se voile de ces larmes Qu'il ne verse jamais mais torturent son âme. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:14 | |
| LES MURS
On a beau avancer toujours, faire tomber mille barrières Il en est, plus hautes, pour venir se dresser là sur le chemin. Alors, encore, il faut se battre pour les démonter un à un, Ces murs de l'incompréhension, de l'injustice, de la colère.
Surtout ne pas courber l'échine lorsque ma raison l'emporte Garder là cette foi intacte, celle qui peux briser les portes, Lever la tête, fière et savoir, que la vie porte mes espoirs, Et garder au coeur ce courage qui est mien lorsque tout est noir.
Parfois, bien sur, je suis humaine, ne sachant comment réagir, Je façonne, moi même, la pierre, pour consolider les remparts... Si je reconnais mon erreur, pour autant jamais je ne plie, Il ne s'agit pas là d'orgueil, mais, du respect, je veux ma part.
Mais dans ces combats de Titans où je sais n'être qu'un David, Je sais bien que parfois, en vain, je vais devoir lutter longtemps. Mais jamais le géant Goliath ne verra dans mon regard franc, Autre maux, que ma volonté et mes espérances avides.
J'ai toujours relevée la tête, toujours choisi ma propre route, J'ai combattu les miens aussi et affronté mes propres doutes. Mais je sais trop bien la douleur et le chagrin lorsqu'on se perd, Plus jamais je ne laisserai choisir, pour moi, mon univers.
J'en ai trop fait de sacrifices, de concessions à ma personne, Trop de blessures, encore à vif, pour que j'accepte qu'on m'assomme. Pour autant je n'ai pas d'oeillère et j'accepte que l'on discute, Mais le dialogue se fait à deux, aucun mur et aucune insulte.
Jamais, ne me sous-estimez, c'est opiniâtre bien que colombe Que toujours vous me trouverez, toujours fidèle à ma raison, Avec un coeur que la souffrance a rendu fort chaque seconde, Et sur mes épaules d'Atlas, je suis prête à porter le monde. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:15 | |
| MONOKEROS
Je rêvais éveillée, étendue sur la mousse, Les paupières mi-closes, à contempler le ciel Tout habillé des feuilles à la révolte douce, Oscillantes, et bruissantes et aux reflets de miel.
Dans la pénombre claire des sous-bois si calmes, La tête reposant sous un arbre et sa palme, Je laissais voyager et mon coeur et mon âme, Me gorgeant des odeurs et de l'écho des brâmes.
Soudain, même le chant des oiseaux éveillés Se tût et le silence envahit la forêt. Seuls, quelques papillons, encore, qui voletaient Troublèrent cet instant et l'immobilité.
J'attendais, sans un mot retenant, mes soupirs, Je savais que les Dieux, la haut, me regardaient, Et la regardait, elle, que l'on ne voit jamais, Que pourtant mon regard, enfin, pouvait saisir.
La robe magnifique, blancheur immaculée. Dans son regard magique, une curiosité. Immense devant moi qui restait allongée Elle, dominait le monde, de son nom enchanté
Je n'osais respirer dans ma contemplation, Mais elle avait déjà devinée qui j'étais Et se penchant vers moi, de la corne à son front, Elle a touché mon coeur dans un geste de paix.
Nous sommes restée là longtemps à nous comprendre, Sans même nous parler et juste dans l'offrande. Puis j'ai tendue la main, me redressant, légère, Pour donner à mon tour mon âme toute entière.
Nos auras qui s'unirent, dans le temps suspendu, M'offrirent l'univers et les secrets des Dieux. Cette subtile essence, qui dans un seul aveu, Vous donne le savoir et puis vous laisse nue.
Je fermai les paupières oublieuse du jour, De l'existence aussi, car j'étais pur esprit. Lorsqu'à mon corps je fut de nouveau réunie, Elle avait disparue, ne laissant que l'amour.
Longtemps je suis restée allongée sur les feuilles, Meublant mes souvenirs de ce rêve incroyable. Puis je m'en retournai, au monde, le coeur en deuil, Sachant que jamais ne reviendrait l'ineffable. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:18 | |
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Sentiments
Comment dire en substance, tout ce que l'on ressent? Comment laisser l'essence parler librement? Parfois les mots sont là mais qu'on ne peut écrire Car même les plus forts ne pourraient tout en dire.
Et pourtant elle est là cette puissance ultime Qui fait gonfler le coeur à vouloir exploser Qui déverse son miel et mon âme sublîme Bouleversante et unique à m'en faire pleurer
Il suffit d'un regard ou d'un mot qui m'émeut D'un sourire, silencieux, d'un geste doux et tendre Et la plume en suspend reste vide d'aveux Comment peut-on écrire, ce qu'on ne peut comprendre?
Mais s'il est quelques lettres, qui décrivent l'instant Elles ont le goût serein des saveurs extatiques A, M, O, U et R, leur pouvoir est si grand Qu'aucun Dieu n'en mesure, la puissance magique.
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| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:19 | |
| NYMPHEA
Alors que jouent, sans fin, les lontains violons D’un prélude d’automne aux charmes invisibles, La Nymphe de l’Etang, parée de ses saisons, Vient effleurer les eaux des rêves impassibles. Sur son corps, c’est mon âme, aux chimères de soie, Qui s’égare un instant, éternelle captive, S’offrant dans un soupir, ô volupté pensive, A sa peau parée d’or, aux mille et un carats. Et sur l’ange assasin, aux ailes de poussière, Qui porte nom « amour » et du serpent « venin », J’en appelle à ces temples construits de mystères ; Qu’il me donnent la force d’aller à demain. Je ne veux pas mourir sans arracher au ciel Tous ces morceaux de Lune, ces lumières timides, Dont j’irai peindre, alors, au pinceau éternel, Ces ombres dans tes yeux, trop sombres pyramides, Où gisent les tombeaux qui renferment nos songes, Où gisent sous les vagues d’un sable rougit L’espérance des jours, qui à jamais me ronge, Noyée parmi les flots sanglants d’anciennes nuits. Que ne suis-je ce Dieu, ces Dieux qui nous créèrent, Pour redonner la vie à ces amants d’hiers ? Tout, ici, n’est que ruine et trop lent désespoir, Tous les déserts du monde on remplacé l’histoire. Et sur ce corps de nymphe, offert, lascif et nu, J’irai coucher mon corps comme sur l’inconnu, Réinventer la vie en tableau de plaisir, Réinventer l’essence de tous les désirs. Et peut-être qu’alors ton esprit renaîtra, Dans cette incarnation de mes rêves vivants, Pour que nous renaissions, là, de nouveau, amants. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:20 | |
| LE GIBET
Les sables du désert, déchirés, soufre et sang Ont gardé, sous l’écorce, les traces de l’enfer, Par les âmes damnées, os nacrés par les vers, Quand les cris se sont tu, là où sont les gisants.
Ils seront seuls témoins, compagnons des errants Qui passeront au loin sur cette terre aride, De ce défunt fantôme au squelette livide Oscillant impassible à l’ombre du géant.
Balance-toi, défunt, je prierai pour ton âme ; Balance-toi, sans fin, à ce gibet des larmes.
Quand le vent les dessèche, abrégeant leur futur, Sous le poids du silence, fardeau pliant les branches, L’ombre furtive et lente, compte les heures blanches, L’air est chargé d’attente et de râles qui furent.
Balance-toi, défunt, je prierai pour ton âme ; Balance-toi, sans fin, à ce gibet des larmes.
Après avoir brisé leurs chaînes, si lourdes peines, Les âmes crucifiées s’envolent dans les airs. D’existences amères en passions souveraines, Tous ces rêves perdus vous traînent aux enfers. Dernière symphonie arrachée à la terre, Le dernier souffle sonne, glas sourd et mortuaire.
Balance-toi, défunt, je prierai pour ton âme ; Balance-toi, sans fin, à ce gibet des larmes.
Errants, vous qui passez, près de celui qui fut, Gardez à tout jamais au fond de vos mémoires, Bien plus que ses méfaits et plus que son histoire, Le regret aux yeux vides, sur le corps du pendu. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:22 | |
| L’ENFER DES TYRANS
Douleurs. Tortures. Souffrances. Inextricable enfer. Je porte les stigmates de mon hérésie. Plus rien n’existe, rien de cet autre univers Qui m’a vu me commettre en Tyran fou, haït. J’ai cru porter la foi d’un peuple qui m’aimait, J’ai crucifié des âmes à mes rêves de gloire. J’ai brûlé des symboles et construit des Palais J’ai fait à mon image statues et étendards . J’ai accepté l’offrande sur lit de festin De ceux qui chaque jour périssaient de la faim. Et j’ai creusé des tombes sans remord, sans chagrin, Pourvu que mon pouvoir règne sur tout destin. J’ai inventé un Dieu et j’ai volé son nom, Adorant les vestales, les vierges et l’innocence, Que lentement je crucifiais à mes passions Sans que honte jamais n’effleure ma conscience . J’ai vécues les orgies, les jeux les plus perverses, Les rites les plus vils, les abus les plus grands. J’ai tué de mes mains, fait pleuvoir sang à verse, Attendant que les miens m’adulent en géant. Mais l’orgueil étouffant à eu raison de moi On ne peut être Dieu et humain à la fois. J’ai montré ma faiblesse devant plus fort que moi, Devant plus juste aussi, plus honnête et plus droit ; Que justice triomphe et que chacun le voit ! Moi, je paie pour mes fautes, allongé sur la croix. Douleurs, Tortures. Souffrances. Je vous mérite encore Pour expier ma vie, je dois vivre ma mort. La tyranie fut mienne, une autre est mon bourreau Les cris qui me déchirent, ne sont point d’un héro. Je suis lâche, je suis faible et plus que tout, abject, Satan était mon maître et avait mon respect, Je paie l’adoration que je lui ai voué. Si je ne me pardonne, puisse Dieu pardonner. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:23 | |
| RÊVE D’AMAZONE
Etrangeté de l’être qui pour s’évader Se construit un abri au milieu de ses songes. Pourtant c’est, ici bas, lorsque la vie me ronge, Le refuge où je reviens pour me ressourcer.
Et je ferme les yeux sur un jour déjà loin Je m’évade dés lors, vers un autre univers. Je suis autre que moi et pourtant je sais bien Etre l’unique essence, qui incarne ma chair.
Dans ce monde où jamais les saisons n’ont de suite, Où l’hiver et l’été se côtoient sans faillir, Où montagne et mers n’ont aucunes limites, Où les étoiles même les astres font pâlir ;
A travers les déserts et de sable et de glace, Les océans vivants où les dragons s’ébattent, A travers ces forêts aux arbres qui dépassent Le plus grands Séquoias que la terre ait porté, Au delà des ces temples où milles Dieux se battent, Si vivants en substance qu’on peut les toucher ;
Je vais fière, amazone, loin des rues et des cris, Sur mon cheval ailé, d’allure pégasienne, Je me ceint de l’épée dont le nom retentit Jusqu’au delà des vents qui parcourent les plaines.
Chaque jour est épreuve, chaque jour un triomphe ; Je combats les géants, me jouant de leurs armes, Quand la peur fait renaître la clameur qui gonfle, Au nom de la justice et pour tarir les larmes, Montent en moi la foi, la puissance et le feu Qui guident tous mes gestes forts et valeureux.
Je suis alors maîtresse de ma propre vie, La gloire et le pouvoir me valent mille amis. Une parole, enfin, suffit pour que de moi On fasse une Déesse où la reine des rois.
Mais mon âme est trop pure et je laisse en passant La vie, comme un cadeau, sauvée par mon épée, Laissant à d’autres que moi et plus sages, aussi, La choix de gouverner puisque c’est leur élan. Le mien m’appelle au loin ; D’autres âmes, à sauver. D’autres montres ardents qui brûlent trop de vies.
Solitaire, pour un temps, je repars guerroyer ; Et si parfois, l’histoire, m’offre quelques années Pour construire un bonheur que je n’avais cherché, Je les prend comme un don d’être moi-même aimée En aimant d’autant mieux que vient l’âme rêvée ; En tout point idéale à mes réalités.
Puis quand vient le matin et la fin de l’histoire, Je sors avec délice du merveilleux songe, Cherchant à conserver, au fond de ma mémoire, La force qui est mienne dans ce monde étrange.
Ce voyage est toujours un souffle de plaisir Mais si j’y vie des vies incroyables et belles Je ne veux pour autant de ce monde m’enfuir : Au contraire, il en garde un parfum d’irréel… | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:25 | |
| LE RÊVE D’UN ESPRIT.
J’avais rêvé d’être le vent qui passe en effleurant ta peau, Ou les embruns de ce torrent quand tu te plonges dans ses eaux, J’avais rêvé d’être le ciel lorsqu’il s’arrête dans tes yeux, Ou ces baisers au goût de miel dont tes lèvres ont fait l’aveu. J’aurai voulu être un soleil pour me perdre dans tes cheveux, Etre un murmure à tes oreilles, comme la brise est aux cieux. Pour t’inspirer les plus beaux songes, j’aurai voulu être nuage, Et lorsque les chagrins te rongent, prendre tes larmes en otages. J’avais rêvé d’être la flamme, qui s’allume au creux de tes reins, Ou cet orage qui s’enflamme et court sur ta peau de satin. J’avais rêvé d’être la main qui s’attarde, là, sur ton ventre, Les lèvres sur ton cou d’airain qui t’arrachent quelques mots tendres. J’aurais voulu être l’amant qui sait apaiser ton émoi, De l’extase être l’instrument pour t’entendre crier ta joie. J’aurais voulu te crucifier sur le cierge de mes désirs, A mon autel te sacrifier, t’entendre hurler de plaisir, Puis m’endormir, las, sur ton sein, Ton coeur, ton corps, liés aux miens.
Mais je ne suis qu’une âme emportée par le vent, Accrochée par hasard à tes lignes si douces. Un esprit de passage, qui s’éprend un instant Du dessin de ta bouche, du jais de tes cheveux, Des courbes de tes seins, de l’azur de tes yeux, Et de ton corps lascif étendu sur la mousse. Je ne suis qu’un fantôme laissé par le temps, Que la folie d’un jour a voulu croire amant ; Un rêve qui renait pour aussitôt s’enfuir, Un parfum de regrets qui s’est laissé séduire.
J’aurais voulu pourtant redevenir un homme, Raviver le soleil que ton coeur emprisonne, T’attirer sur mon coeur, te connaître enfin mienne, Recueillir à tes lèvres des flots de « Je t’aime » | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:27 | |
| ET SI L’AUBE….
Et si l’aube qui vient me laisse encor le temps, De nos heures si brèves, je chérirai l’instant. A tes yeux qui me hantent, je livrerai mon âme ; Je laisserai brûler cette éloquente flamme Qui m’envahit, me trouble et me pousse vers toi, Et donne à mon ivresse un étonnant émoi . Et perdue sur tes lèvres où je rêve des miennes, Je laisserai errer mon regard qui t’effleure, N’osant pas t’avouer cette envie qui est mienne, De peur de tout briser de l’espoir qui affleure. Peu importe que, toi aussi, tu m’aimes un peu, Même ton amitié me sera comme un vœux Que l’on chérit, pour soi, sans le dire tout haut, Par crainte de le perdre à la faveur des mots. Et si l’aube qui vient, ô miracle du ciel, M’offre une autre lumière et semblable émotion, Dans ce cœur que j’espère plus que de raison, Alors j’irai chercher la douceur de ce miel, Les caresses à venir sur un corps qui se donne, Jusqu’à laisser crier le désir qui s’étonne, Nos âmes se brûler comme aux feux des titans, A l’instar de nos corps liés comme un serment. Et dans l’aube naissante où frémissent les vents, Le bonheur sera mien, avec toi, sur mon sein, Au delà du réel, au delà de l’instant, Et je saurai qu’aimer avant toi n’était rien. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:28 | |
| Mélancolie
Parfois je ne sais pas quelle langueur m’étreint, Une réminiscence qui vient comme un chagrin. Une mélancolie survenue d’un passé, Que j’ai enfouit très loin et qui vient me hanter.
C’est comme un lourd nuage posé sur mon cœur. Un voile sur mes yeux qui retiennent des pleurs. Une angoisse brutale et dont je ne sais rien, Qui enserre mon âme, dans de douloureux liens.
Il suffit là d’un mot, d’un geste, d’un regard, Involontaire ou non et lancé au hasard, Pour que renaissent peurs et souffrances d’hier, A croire, que le bonheur est soudain éphémère.
L’enfant en moi se tord et hurle sa souffrance, Mais il reste terré dans mes trop lourds silences. Si parfois il s’échappe alors, de ma colère, Je ne peux contrôler les affres. C’est mon enfer.
Je la retourne alors contre moi et mes murs ; Mon supplice est bien pire que quelques blessures, Et la douleur physique est un mal que l’on soigne, Un baume sur ma peine, qui un instant s’éloigne.
Il est des maux plus puissants que milles brûlures, Lorsque je me consume, que mon ventre rugit. Pourquoi ne peut-on jamais mettre une suture, Que ne demeure rien, que des traces enfuies ?
Je sais, je ne suis pas seule à porter ma croix, Mais parfois j’ai envie de crier « pourquoi moi ? » Pourquoi tuer l’enfance avant que d’être adulte ? Pourquoi faire, de ma vie, une constante lutte ?
On me connaît sereine, posée et souvent sage. Je déverse mon cœur heureux sur mille pages. Il est vrai, je suis moi aussi parmi les mots, Il y est bien facile, d’oublier mon fardeau.
Mais peu savent combien j’ai du briser de murs, Ceux des autres, et les miens qui furent les plus durs. Et quand je me retourne, sur eux, sans le vouloir, Je frôle, funambule, l’antre du désespoir. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mar 24 Juil - 18:29 | |
| Déclaration
Parfois il est des mots que je n'ose pas dire
De peur que le meilleur laisse la place au pire
Mais lorsque ton regard s'est posé sur le mien
J'ai cru que l'univers mon coeur avait fait sien
Je n'ai vu que tes yeux où je veux me noyer
Tes lèvres qui appellent ma bouche enflammée
Ta peau que mes doigts rêves enfin de caresser
Pour que ton corps exulte sous ma passion donnée
J'ai sentit ce frisson qui laisse une langueur
Que je veux partager à l'aube de tes reins
Jamais ne s'assouvi cet amour en mon coeur
Quand ta voix qui murmure est parfum de bonheur
Et s'il m'était permis un jour que tu sois mienne
Plus rien n'importerait puisque tu es ma reine
Je te ferai savoir ces caresses subtiles
Qui laisse sur le corps une ardeur immobile
Et si il est des mots que je n'ose pas dire
Laisse moi les livrer à ta bouche sublime
Comme on donne la vie à travers un soupir
Comme on donne l'amour qui jamais ne s'abîme. | |
| | | tite-clochette
Nombre de messages : 73 Age : 38 Localisation : valenciennes Date d'inscription : 04/05/2007
| Sujet: wouaw Mer 25 Juil - 0:57 | |
| c super mae ma preferee lenfer des tytans seirue c genial ce ke tecris ... tu es super douee et jsui fiere ke tu les ai mise sur le forum c genial ce que tu fais gro bizous ma maeet surtout un gro bravo | |
| | | Fleaus
Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mer 25 Juil - 1:04 | |
| Comme didi je prefere l'enfer des tyran (ils ont du prendre des courts sur moi). Les autre bien aussi mais les connaissai. Bisou ma belle et continu bien mon ange. | |
| | | maelya
Nombre de messages : 29 Age : 53 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Mer 25 Juil - 9:49 | |
| Merci mes amis! Et pour le plaisr en voici un autre.. Bon un peu morbide mais vu le sujet! THANATOS Depuis des millénaires, je parcoure le monde Cueillant de ci, de là, vos âmes éphémères Et je fais de vos guerres, des ripailles fécondes Me gorgeant de vos peurs, comme on respire l’air Vos souffrances, vos cris, provoquent ma jouissance Parfois vous devancez mes envies de violences Et dans le sang, les larmes, la terreur et la ire Alors je viens à vous moissonner vos soupirs Je n’aime pas les hommes ! Les Dieux, je les exècre... Il n’existe personne ici qui soit mon maître Un seul, des immortels un jour m’a bafoué Héraclès est son nom, son âme soit damnée Il me doit une vie, il a sauvé Alceste M’enchaînant au Tartare, par des liens de Diamants Mais j’ai défait ces liens et c’est sur les vivants Que s’abas chaque jour ma faux d’un souple geste Craignez moi car vous tous me connaîtrez un jour Je viendrai vous montrer mon visage effroyable Et dusé-je moi-même, ô plaisir ineffable Vous tuer de ma main, chacun verra son tour Et mon nom, Thanatos, résonne comme un glas Je suis celui qui vient vous mener au trépas Et vous aurez beau faire, le destin est écrit Les Moires ont filé le fil de votre vie Et au bout, oui, toujours, je suis la comme un point Qui mettra à jamais terme à votre existence Je suis l’ombre géante et qui plane sans fin Puis dévore les âmes, soumises, à sa puissance... | |
| | | -Sulfure-
Nombre de messages : 73 Age : 33 Localisation : Drome (26) Date d'inscription : 04/05/2007
| Sujet: Re: Poésies de Maelya Sam 28 Juil - 11:15 | |
| Tes poeme on l'air tres tres bien, mais tu m'excusera si je ne les lit pas c'est pas trop mon fort les poesie :s Désoler, mais en tout cas tu devrait faire un receuille | |
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